Traitements de chimiothérapie à Grand-Sault et à Saint-Quentin : le Réseau prêt à collaborer afin de trouver des solutions viables pour maintenir les services

Bathurst, le mercredi 1er novembre 2017 –  Le Réseau de santé Vitalité accueille favorablement l’offre du ministère de la Santé visant à trouver des solutions afin de maintenir la prestation des services d’oncologie à l’Hôpital général de Grand-Sault et à l’Hôtel-Dieu Saint-Joseph de Saint-Quentin.

Le Réseau rappelle que cette décision difficile avait été prise en raison du très faible volume de traitements dans ces deux établissements qui fait en sorte qu’il devient impossible de respecter les normes canadiennes en vigueur visant à assurer que les services offerts soient de qualité et sécuritaires pour les patients.  Les principaux enjeux touchent le maintien des compétences et de la certification du personnel infirmier, le transport des médicaments chimiothérapeutiques en temps opportun et de manière sécuritaire ainsi que la présence de personnel médical formé en oncologie. 

Nous demeurons ouverts à poursuivre les discussions avec le ministère de la Santé et nos partenaires communautaires afin de trouver des solutions...

Selon le président-directeur général du Réseau, M. Gilles Lanteigne, aucune solution de rechange viable n’a pu être identifiée jusqu’à présent.  « Nous demeurons ouverts à poursuivre les discussions avec le ministère de la Santé et nos partenaires communautaires afin de trouver des solutions qui permettraient de remplir toutes les conditions requises et ainsi de maintenir les services à Grand-Sault et à Saint-Quentin » a-t-il déclaré. « Nous avons reçu hier une lettre de l’Honorable Benoît Bourque à cet effet et le Réseau compte bien offrir son entière collaboration afin d’examiner rapidement l’ensemble du dossier et voir si des solutions sont envisageables ».   Le Réseau entend notamment étudier la faisabilité d’une utilisation accrue des services de télésanté spécialisés ainsi que les façons d’appuyer les patients qui devront se déplacer afin de recevoir des services.

Selon le Réseau, il importe de rappeler que les traitements de chimiothérapie sont des soins de santé spécialisés complexes qui requièrent un haut niveau d’organisation et de compétence, tant chez le personnel infirmier, le personnel médical que les services de pharmacie.  « Le Réseau est un leader en matière de traitement du cancer au Nouveau-Brunswick avec le Centre d’oncologie Dr-Léon-Richard, à Moncton, et ses quatre centres satellites qui offrent des traitements de chimiothérapie sur l’ensemble du territoire, réduisant déjà les distances à parcourir pour nos patients » a déclaré M. Lanteigne.  « Le défi est donc d’offrir ces services en région de manière viable tout en se conformant aux normes élevées de qualité et de sécurité auxquelles nos patients sont en droit de s’attendre. »    

Centres satellites d’oncologie du Réseau : Hôpital régional d’Edmundston, Hôpital Régional de Campbellton, Hôpital régional Chaleur et Hôpital de l’Enfant-Jésus RHSJ†.  Ces centres relèvent du Centre d’oncologie Dr-Léon-Richard.