Le Réseau de santé Vitalité accueille favorablement les recommandations de la Commissaire aux langues officielles concernant l’examen NCLEX-RN
Bathurst, le 14 mai 2018 – Le Réseau de santé Vitalité accueille favorablement les recommandations de la Commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick formulées dans son récent rapport d’enquête au sujet d’allégations de lacunes dans la version française de l’examen d’admission à la profession infirmière, soit le NCLEX RN. Au terme de son enquête, la Commissaire conclut notamment que la version en langue française de l’examen, adoptée par l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick (AIINB), défavorise nettement les candidates et candidats francophones.
Le président-directeur général du Réseau, M. Gilles Lanteigne, est d’avis que les droits linguistiques des étudiantes et des étudiants en science infirmière doivent être respectés. « Le but de cet examen est d’évaluer de manière exhaustive les connaissances des candidates et des candidats afin de former un personnel soignant qualifié qui pourra offrir à nos patients des soins de qualités. En aucun temps la langue de préférence d’une personne ne devrait interférer dans le processus d’admission à la profession infirmière », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, M. Lanteigne réitère son entière confiance envers la qualité du programme de Science infirmière offert par l’Université de Moncton. « Les diplômés de ce programme ont fait leurs preuves depuis longtemps dans nos établissements de soins de santé et ailleurs au pays », a-t-il poursuivi. « Des changements s’imposent pour corriger la situation actuelle et c’est bien du côté de l’examen NCLEX-RN qu’il faut regarder. Avant l’adoption de cet examen, le taux d’échec des diplômés de l’Université de Moncton était largement inférieur à celui que l’on observe aujourd’hui ».
Toujours selon le Réseau, la situation a atteint un point culminant qui inquiète la direction. « Nous faisons présentement face à des défis énormes en matière de main d’œuvre en personnel infirmier qui nous demandent des efforts supplémentaires afin de pallier cette réalité. Un taux réduit d’admission à la profession infirmière en raison d’une question linguistique n’aide en rien à nos efforts de recrutement », a-t-il déclaré en précisant qu’en 2015, moins de la moitié des candidates et des candidats ont réussi le NCLEX-RN.
Le Réseau encourage l’AIINB à mettre en œuvre rapidement les trois recommandations de la Commissaire aux langues officielles afin d’éviter que cette situation injuste et regrettable ne perdure. « Je suis confiant qu’avec de la bonne volonté, il est possible de trouver une solution et de donner la même chance de réussite à toutes les candidates et tous les candidats, et ce, peu importe s’ils choisissent d’écrire leur examen dans la langue de Molière ou celle de Shakespeare », a conclu le président-directeur général de la régie de santé francophone du Nouveau-Brunswick.