Conseil d’administration : des décisions urgentes doivent être prises pour l’avenir des soins de santé en français
Bathurst, le vendredi 28 mai 2021 – Le Conseil d’administration du Réseau de santé Vitalité est d’avis que le gouvernement provincial doit prendre des décisions urgentes pour veiller à ce que les citoyens du Nouveau-Brunswick puissent recevoir les soins de santé dont ils ont besoin et pour assurer l’avenir des services en français dans la province.
Décisions urgentes requises
« C’est le constat auquel nous sommes arrivés lors d’une récente réunion du comité exécutif du Conseil d’administration », a déclaré la présidente, Michelyne Paulin.
« Le Conseil d’administration souhaite contribuer de manière constructive et dans un esprit de collaboration au débat actuel entourant les défis en matière de ressources humaines du système de santé. »
« C’est la raison pour laquelle, dans un souci de transparence et d’ouverture, nous appuyons publiquement le Réseau dans ses efforts visant à travailler avec les autorités gouvernementales et ses autres partenaires pour que certaines décisions soient prises le plus rapidement possible », a dit Mme Paulin.
Par ailleurs, la présidente se réjouit que la fusion des services entre les deux hôpitaux de Moncton et la fusion des régies régionales de la santé aient été écartées officiellement et sans équivoque par le gouvernement. « Les vraies solutions sont ailleurs », a affirmé Mme Paulin.
Mesures réclamées
Voici les principales mesures immédiates réclamées par le Réseau de santé Vitalité :
- La prise en charge rapide, dans un délai d’un jour ou deux, par le ministère du Développement social, des patients hospitalisés qui ont reçu leur congé médical et qui sont en attente d’une place dans un foyer de soins ou un foyer de soins spéciaux;
- La reconnaissance, par le ministère de la Santé, des défis particuliers en matière de recrutement de professionnels de la santé en milieu minoritaire par le biais d’une stratégie provinciale de recrutement adaptée;
- La fin de l’examen NCLEX-RN pour les candidats francophones et la mise en place de l’examen canadien du baccalauréat en science infirmière (ECBSI) comme porte d’entrée à la profession infirmière au Nouveau-Brunswick;
- La mise en œuvre d’une stratégie de recrutement international (incluant des pays francophones) pour diverses professions, dont la profession des soins infirmiers. La stratégie devra permettre la reconnaissance des acquis en soins infirmiers et faire en sorte que l’examen NCLEX-RN ne soit pas obligatoire;
- La flexibilité d’utiliser d’autres types de professionnels (travailleurs sociaux, kinésiologues, travailleurs paramédicaux, etc.) pour appuyer les équipes en place;
- La conclusion rapide des négociations avec le Syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick afin de signer une convention collective qui permettra de valoriser cette profession et d’assurer un climat de travail propice pour la période estivale.
Importance du rôle de gouvernance
La présidente tient aussi à rappeler l’importance qu’elle attache au respect du rôle de gouvernance du Conseil d’administration par toutes les parties prenantes du système de santé, y compris le ministère de la Santé. « Tout changement important doit se faire à la suite d’un dialogue constructif, dans le respect des règles et des pouvoirs dévolus au Conseil d’administration par la Loi sur les régies régionales de la santé », a conclu Mme Paulin.