Mon bien-être, j’y travaille : mobilisation pour la prévention du suicide en milieu de travail

Saint-Quentin, le vendredi 10 mai 2024 – Travailleurs de la santé, chercheurs universitaires, dirigeants d’entreprises, citoyens bénévoles, élus et représentants de la Commission de la santé mentale du Canada ont pris part vendredi au lancement du projet Mon bien-être, j’y travaille au Palais Centre-Ville à Saint-Quentin. Développé dans le cadre du projet national Enraciner l’espoir, ce modèle communautaire vise à appuyer les organisations pour qu’elles assurent un soutien précoce aux personnes qui traversent des périodes difficiles ou qui ont besoin d’aide en milieu de travail et pour qu’elles les dirigent vers les ressources adaptées à leurs besoins. Cette initiative, basée sur une approche collaborative, peut prendre la forme d'ateliers, de formations, d’activités de sensibilisation ou de partage de ressources.

Nathalie Mazerolle, conseillère principale, Services aux adultes, ministère de la Santé, Nathalie Savoie, présidente du Conseil d'administration, Groupe Savoie Inc, Céline Fortin, coordonnatrice de la prévention de la santé mentale et traitement des dépendances, Carine Michaud, gestionnaire des centres de santé mentale communautaire de Kedgwick et de Grand-Sault, Nadya Savoie, directrice régionale, Services d’alimentation et de nutrition et Services de l’environnement, Réseau de santé Vitalité, Gaëtane Hachey, directrice régionale des Services de santé mentale et de traitement des dépendances, Réseau de santé Vitalité, Mindy Duguay, coordonnatrice de la prévention de la santé mentale et traitement de la zone Acadie-Bathurst

L’objectif est de sensibiliser les gestionnaires des ressources humaines et les cadres supérieurs à l’importance du rôle actif qu’ils peuvent jouer dans la prévention et la postvention du suicide, y compris en ce qui a trait à l’usage d’une écoute réflexive et empathique, à l’offre d’un appui sans jugement et à la promotion de la santé psychologique des employés.

Des comités d’action ont été formés dans chacune des zones du Réseau de santé Vitalité. Le projet sera étendu à l’ensemble du territoire du Réseau.

Plusieurs organisations ont déjà pu bénéficier d’ateliers de formation et de rencontres d’échange, notamment l’Hôpital Régional de Campbellton, le groupe Jiffy Products N.B. Ltd (Pokemouche), Groupe Savoie Inc. (Saint-Quentin), Imperial Manufacturing Group (Rexton et Dieppe) et AV Cell Inc. (Atholville).

« Lorsque nous reconnaissons que les gens sont ce qu’il y a de plus important, nous nous devons d’en prendre très bien soin; c’est pourquoi nous avons choisi de nous joindre à l’initiative », explique Alain Bossé, président et chef des opérations sortant du Groupe Savoie Inc., la première entreprise à avoir joint le mouvement.

La Dre Jalila Jbilou, professeure à l’Université de Moncton et chercheure au Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick, a conçu un guide destiné aux employeurs. Ce guide contient des conseils et des outils pour aider les employeurs à créer un environnement de travail psychologiquement sain et sans jugement, à mettre en œuvre des stratégies de réduction du risque suicidaire en milieu de travail, à déterminer de manière précoce quels employés sont à risque ou traversent des situations personnelles difficiles et, surtout, à être à l’écoute de ces employés et à les diriger vers les ressources d’aide disponibles. « Ce n’est qu’en travaillant ensemble et sans arrêt que nous pourrons semer l’espoir au sein de nos communautés et prévenir les décès par suicide. La prévention du suicide est une action collective », rappelle la Dre Jbilou.

« Nous portons une attention particulière aux hommes qui peuvent ressentir de la stigmatisation », indique Céline Fortin, coordonnatrice communautaire de la prévention pour les services de santé mentale et de traitement des dépendances au Réseau de santé Vitalité. « Il est essentiel d’encourager la conversation et de cultiver un environnement de travail bienveillant, propice à une bonne santé mentale et qui agit comme un filet de sécurité. La question du suicide doit pouvoir être abordée dans le respect, sans crainte, ni tabou. »

L’initiative fait partie du plan d’action des comités directeurs de la résilience des régions du Nord Ouest et de la Péninsule acadienne pour laquelle la Direction de la résilience et des capacités communautaires du ministère de la Justice et de la Sécurité publique du Nouveau Brunswick a fourni un soutien financier de 17 300 $.

Au cours des cinq dernières années, le ministère de la Santé a aussi fourni environ 48 000 $ pour de la recherche à l’Université de Moncton dans le but de soutenir l’initiative Enraciner l’espoir. La province a également fourni le financement nécessaire à l’embauche de huit coordonnateurs de la prévention dans les régions sanitaires de la province. Une composante de leur travail est d’appuyer l’initiative Enraciner l’espoir, qui s’est étendue à l'ensemble du Nouveau-Brunswick.

« Nous savons tous que ce sont les personnes avec qui nous entretenons des liens profonds dans la communauté qui nous soutiennent durant les temps difficiles. C’est merveilleux de constater que les liens de cette initiative, qui a commencé dans le nord ouest du Nouveau Brunswick, s’étendent maintenant à d’autres régions de notre province », indique le ministre de la Santé Bruce Fitch. « Le gouvernement du Nouveau Brunswick est heureux d’avoir été un partenaire dans l’initiative Enraciner l’espoir et que nous puissions tous travailler ensemble pour aider ceux qui nous entourent lorsqu’ils en ont le plus besoin. »

Pour prendre contact avec l’équipe et joindre le mouvement : info [at] monbetravaille.com.

Pour consulter le site Web : monbetravaille.com.

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