Réunion publique ordinaire du Conseil d’administration – faits saillants

Campbellton, le mardi 17 avril 2018 – Le Conseil d’administration du Réseau de santé Vitalité a tenu sa réunion publique ordinaire le mardi 17 avril 2018, à Campbellton.

Performance organisationnelle – résultats positifs

Le Réseau a présenté ses résultats financiers pour les onze premiers mois de l’année financière en cours, soit la période du 1er avril 2017 au 28 février 2018. Il affiche un excédent d’exploitation de 3,75 millions de dollars en raison de dépenses moins élevées que prévu de l’ordre de 123 096 dollars et de revenus plus élevés que prévu de l’ordre de 3,44 millions de dollars comparativement au budget prévu.

Par ailleurs, le Réseau a approuvé son budget pour l’année financière 2018-2019 selon les paramètres établis par le ministère de la Santé.  Ce budget s’établit à 684 414 969 dollars, ce qui représente une augmentation de 2,5 % comparativement à celui de l’année précédente.  Toujours pour l’exercice financier 2018-2019, le ministère de la Santé a confirmé au Réseau un budget de 4,66 millions de dollars pour l’achat d’équipement et de 1,80 million de dollars pour les projets d’amélioration des infrastructures.

Arrivée de deux cliniciennes-chercheuses qui obtiennent une bourse

Le président-directeur général du Réseau, M. Gilles Lanteigne, a annoncé l’arrivée de deux cliniciennes-chercheuses au sein du personnel médical de l’organisation.  « Je souhaite la bienvenue aux Dres Mouna Ben Amor, généticienne, et Ludivine Witkowski, neurologue. Leur entrée en poste constitue une excellente nouvelle pour nous et une avancée importante dans nos initiatives visant à développer la mission universitaire et la recherche dans nos établissements, comme il est précisé dans notre plan stratégique 2017-2020 », a déclaré M. Lanteigne. Selon le président-directeur général, il s’agit également d’un bel exemple de partenariat avec le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick et la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick qui assurent le financement des activités de recherche.

« Grâce à l’appui du gouvernement provincial, le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick a réussi à obtenir des fonds qui permettront de libérer des cliniciens de leurs tâches cliniques pour qu’ils puissent se concentrer sur leur projet de recherche », a affirmé Dr Michel H. Landry, directeur du centre et doyen associé. « L’appui additionnel offert par la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick a permis l’obtention des fonds nécessaires pour pouvoir offrir deux bourses pour cliniciens-chercheurs. Je félicite les Dres Witkowski et Ben Amor qui, après un long et exigeant processus d’évaluation par un comité de pairs de l’extérieur de la province, ont été retenues pour ces bourses. Nous sommes très confiants qu’elles seront les piliers pour le développement continu de la recherche. Je leur souhaite bon succès dans leurs travaux! »

Selon Dr Bruno Battistini, président-directeur général et directeur scientifique de la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick, de tels partenariats sont la clé pour faciliter le recrutement et le maintien en poste de cliniciens qualifiés au Nouveau-Brunswick. « Nous augmenterons la possibilité que les nouvelles connaissances tirées de la recherche clinique, certaines grâce à des essais cliniques, profitent aux patients du Nouveau-Brunswick le plus rapidement possible. Ceci représente un investissement de 987 400 $ au cours des quatre prochaines années. » Une fiche d’information plus détaillée est présentée en annexe du présent communiqué de presse.

Transformation et modernisation des laboratoires : pour assurer le maintien des services aux patients

Le Conseil d’administration a adopté un rapport d’expert qui a évalué les mesures d’efficiences et les possibilités d’amélioration qui peuvent être apportées à court et à moyen terme dans les dix laboratoires hospitaliers du Réseau.  Selon Stéphane Legacy, vice-président aux Services de consultation externe et aux Services professionnels, le contexte actuel présente de grands défis, dont une importante pénurie de main d’œuvre spécialisée, un parc d’équipement âgé et volumineux, un manque d’harmonisation entre les établissements, ainsi qu’une capacité de production qui dépasse largement les besoins.  « En plus de relever ces défis, les orientations proposées dans le rapport nous permettront d’assurer le maintien de services de qualité dans un environnement sécuritaire et motivant pour nos employés tout en préservant l’accès au service de phlébotomie (prise de sang) le plus près possible de la population », a affirmé M. Yves Goudreau, directeur des Services de laboratoire. 

Le rapport fait ressortir clairement qu’à l’exception du laboratoire du Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, les laboratoires des autres établissements hospitaliers n’ont pas la masse critique pour devenir performant compte tenu des possibilités technologiques d’aujourd’hui et des ressources en place.  Le rapport propose plusieurs grandes orientations afin de moderniser et réorganiser les laboratoires du Réseau, dont

  1. maximiser l’utilisation de la technologie dans les hôpitaux communautaires, grâce aux appareils d’analyses de biologie délocalisées (ADBD),
  2. miser sur la consolidation des opérations dans deux pôles majeurs, soit le CHU Dr-Georges-L.-Dumont et l’Hôpital régional Chaleur,
  3. établir un système de transport des échantillons qui sera fiable, efficace et efficient, et
  4. centraliser les analyses spécialisées dans l’un des deux pôles. Note : Les appareils d’ADBD sont des instruments portatifs faciles d’opération, pouvant donner des résultats d’analyse rapides et de grande qualité, et ce, au chevet ou près du patient. 

Le plan de mise en œuvre, appuyé par le Conseil d’administration, s’échelonne jusqu’en mars 2020 afin de réaliser l’ensemble des mesures proposées.  « Dans tout cet exercice, le Réseau tient absolument à maintenir et améliorer l’accès aux services pour ses patients tout en assurant que les résultats des analyses seront obtenus dans les délais selon les normes reconnues », a poursuivi M. Goudreau. Selon ce dernier, il s’agit pour le Réseau de réorganiser ses services de laboratoire afin de faire face aux défis énormes auxquels le système de santé est confronté afin d’être en mesure d’assurer le maintien des services à la population.  « La qualité des soins aux patients est la priorité du Réseau et les changements envisagés permettront même d’améliorer les services offerts », a-t-il conclu.

La prochaine réunion publique ordinaire du Conseil d’administration du Réseau de santé Vitalité aura lieu le mardi 26 juin, à 13 heures, à Tracadie, suivie de l’assemblée générale annuelle.


 

Deux cliniciennes-chercheuses du Réseau obtiennent une bourse

Dre Mouna Ben Amor

Dre Mouna Ben Amor, spécialiste en génétique, a comme projet de lancer un programme de dépistage génétique conçu pour le Nouveau-Brunswick afin de déterminer les risques de maladies récessives génétiques et d’estimer leur prévalence dans la population générale. Les résultats de son étude pourraient grandement améliorer la compréhension du profil génétique de la population du Nouveau-Brunswick. Cette approche améliorera la prévention, le diagnostic précoce et le traitement de certaines maladies génétiques, réduisant ainsi le fardeau du stress et des coûts pour les familles du Nouveau-Brunswick.

Dre Ludvine Witkowski

Dre Ludivine Witkowski, spécialiste en neurologie, propose deux projets de recherche liés au domaine neurologique, soit la sclérose en plaques et les démences précoces. Le premier a pour but de mettre en place une base de données complète de la population atteinte de sclérose en plaques au Nouveau-Brunswick et d’étudier les raisons de la forte prévalence de cette maladie au Nouveau-Brunswick. Dans son deuxième projet, Dre Witkowski veut connaître la proportion de patients au Nouveau-Brunswick présentant une démence anormalement précoce avant l’âge de 65 ans et d’en expliquer les causes.

 

Mission universitaire : mieux comprendre pour offrir de meilleurs soins et améliorer votre santé

Ces cliniciennes-chercheuses joueront un rôle de premier plan dans l’amélioration de la qualité des soins de santé aux patients. La recherche clinique est définie comme étant toute recherche réalisée dans le but d’améliorer les connaissances sur les maladies chez l’humain et de mieux comprendre comment les prévenir, les détecter et les traiter.

Avec la désignation universitaire, le Réseau de santé Vitalité est en mesure de soutenir et de faciliter la recherche et la formation dans ses établissements de santé. Le Réseau souhaite donc optimiser davantage sa vocation universitaire et de recherche, conformément à son plan stratégique 2017-2020. La réorganisation du système de santé a été identifiée comme objectif stratégique pour nous permettre de faire face aux grands enjeux ciblés et de mettre en œuvre des services de soins de santé innovateurs, intégrés et de qualité dans l’ensemble du Réseau.

Grâce à un partenariat avec la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick et le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick, Dre Mouna Ben Amor et Dre Ludivine Witkowski commenceront leurs travaux de recherche clinique au CHU Dr-Georges-L.-Dumont au printemps 2018.