Traitements de chimiothérapie à Grand-Sault et Saint-Quentin : un ajout de ressources permettrait de maintenir les services dans les collectivités
Bathurst, le jeudi 2 novembre 2017 – Le Réseau de santé Vitalité entend proposer une solution de rechange au gouvernement qui prévoit notamment l’embauche d’une infirmière immatriculée supplémentaire de même qu’un nouveau modèle de fonctionnement interne. Cet ajout de ressources permettrait au personnel infirmier de se déplacer dans les régions de Grand-Sault et de Saint-Quentin afin d’offrir les services de chimiothérapie aux patients de ces collectivités.
Gilles Lanteigne, président-directeur général du Réseau, espère que l’idée sera accueillie favorablement par le ministre de la Santé puisqu’elle rencontre les objectifs de qualité des soins et de sécurité des patients tout en assurant une continuité des services locaux. « Les détails seront acheminés au bureau du ministre aujourd’hui afin qu’il puisse prendre une décision éclairée », a-t-il déclaré, en admettant que des coûts additionnels accompagnent inévitablement cette solution. « L’ajout de nouvelles ressources, les coûts additionnels liés à l’implication des médecins, à la formation de même qu’à la certification devront certainement être considérés par le ministre avant que celui-ci tranche formellement sur le dossier », a ajouté M. Lanteigne.
Selon le président-directeur général, il s’agit néanmoins d’une solution pragmatique qui permettrait au personnel soignant du Réseau de se conformer aux normes canadiennes en matière de qualité et de sécurité des soins. « Nous comprenons la grogne des patients atteints du cancer des régions de Grand-Sault et de Saint-Quentin. Nous pensons avoir trouvé une solution qui satisfera aux exigences du Réseau de même qu’à celles des patients. À présent, nous espérons qu’elle sera appuyée et financée par le gouvernement.»