Le Réseau de Santé Vitalité célèbre le partenariat évolutif en santé établi avec les communautés des Premières Nations
 
					
				Le Réseau de santé Vitalité a souligné le Mois national de l'histoire autochtone en présence de représentants des Premières Nations de Listuguj et Ugpi’Ganjig, ainsi que de l’honorable Keith Chiasson, ministre des Affaires autochtones du Nouveau-Brunswick.
Parmi les moments marquants de la cérémonie, Chris Wysote, Aîné de la Première Nation de Listuguj, a présenté le rituel de la tente de sudation, qu’il a contribué à construire au Centre Espoir et Équilibre. Ce lieu sacré, érigé dans le respect des enseignements ancestraux, est un espace de purification, de prière, de guérison spirituelle et de transmission culturelle.

L’événement a aussi été l’occasion de souligner les gestes tangibles posés par le Réseau pour favoriser la réconciliation et l’inclusion des savoirs autochtones dans les milieux de soins.
Deux nouveaux intervenants pivots pour les patients des Premières Nations ont récemment été embauchés : l’un dans la zone Restigouche, l’autre dans la zone Beauséjour. Ces professionnels agissent comme personnes-ressources pour les patients autochtones et leurs familles, les prestataires de soins et, au besoin, les membres des communautés.
Leur rôle est d’accompagner les patients tout au long de leur parcours de soins, de l’hôpital à la communauté, en veillant à ce que les soins prodigués soient culturellement sécuritaires. Ils facilitent également la navigation dans le système de santé et contribuent à sensibiliser le personnel hospitalier aux réalités historiques et culturelles des Premières Nations.
« Notre gouvernement est heureux de voir le Réseau de santé Vitalité et le Réseau de santé Horizon élargir l’offre de services de santé aux Autochtones pour améliorer leur expérience en matière de soins de santé », a déclaré le ministre des Affaires autochtones, Keith Chiasson, qui était présent au nom du ministre de la Santé, John Dornan. « Nous restons également déterminés à collaborer davantage avec les Premières Nations sur d’autres initiatives de soins de santé, afin de garantir des soins culturellement adaptés, sûrs, tenant compte des traumatismes et respectueux pour les peuples autochtones. Nous avons hâte de poursuivre notre collaboration avec Vitalité, Horizon et les partenaires autochtones pour combler les lacunes en matière de services. »

Le Réseau de santé Vitalité s’appuie sur les principes de l’Etuaptmumk, ou « double regard », une approche qui valorise l’égalité entre les savoirs autochtones et allochtones et repose sur un cadre d’apprentissage mutuel. Elle permet d’intégrer les pratiques traditionnelles de guérison aux approches médicales modernes, dans un esprit de complémentarité et de respect.
Des espaces de soins adaptés ont été aménagés à cette fin. Le Centre hospitalier Restigouche et le Centre Espoir et Équilibre mettent notamment à la disposition des patients une salle de purification par la fumée. Des cérémonies de sudation sont également offertes deux fois par mois, dirigées par des Aînés ou des Gardiens du savoir.
Par ailleurs, le personnel du Réseau bénéficie d’une formation continue en compétence culturelle, afin de mieux comprendre les réalités autochtones, leur histoire et les enjeux de santé qui leur sont propres.
« Le Réseau souhaite apprendre des communautés autochtones et continuer de bâtir des ponts pour que nos environnements de soins respectent les traditions et les besoins culturels des patients tout au long de leur parcours de guérison », affirme Joanna Martin, gestionnaire régionale de la santé pour les Premières Nations au Réseau de santé Vitalité.

Le Réseau a également signé plusieurs protocoles d’entente avec des communautés des Premières Nations. Ces ententes visent à établir des équipes de mieux-être en santé mentale, mener des initiatives conjointes en soins oncologiques, et étendre des services médicaux dans les communautés, notamment en médecine familiale, psychiatrie, psychologie et soins spécialisés (comme la rhumatologie).
De son côté, le Centre d’excellence en trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale a poursuivi sa collaboration avec les Aînés de la province pour s’assurer que ses actions sont enracinées dans les savoirs traditionnels et guidées par les réalités culturelles des communautés, comme en témoigne l’élaboration du modèle de soins holistiques nommé « Capteur de rêves » qui place le client, la famille, la communauté et la culture au centre du cercle des services.

« Nous croyons fermement qu’ensemble – avec nos collègues, nos patients et nos partenaires autochtones – nous pouvons concevoir des soins qui trouvent leur force dans l’harmonie entre les connaissances traditionnelles et la médecine contemporaine, tout en améliorant leur accessibilité », conclut Jenny Toussaint, vice-présidente – logistique clinique, responsable des enjeux liés à la santé autochtone au sein du Réseau.
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(Photo de groupe)
A l’avant, gauche à droite
Joanna Martin, gestionnaire régionale de la santé pour les Premières Nations
Jenny Toussaint, vice-présidente, logistique clinique
Fille de Chris Wysote
Sébastien Lagacé, vice‑président adjoint – services de santé mentale et de traitement des dépendances
Rangée arrière, gauche à droite
L'honorable. Gilles LePage, ministre de l'Environnement et du Changement climatique
L’honorable Keith Chiasson, ministre des Affaires autochtones
Rosanne Martin, Ainée de la Première Nation de Listuguj
Chris Wysote, conseiller de la Première Nation de Listuguj et travailleur social, Centre Espoir et Équilibre
(2e photo)
Rosanne Martin, Ainée de la Première Nation de Listuguj, et James (patient)
(3e photo)
Chris Wysote, conseiller de la Première Nation de Listuguj et travailleur social, Centre Espoir et Équilibre
(4e photo)
Joanna Martin, gestionnaire régionale de la santé pour les Premières Nations
(5e photo)
Jenny Toussaint, vice-présidente, logistique clinique